Sortie 24, dec2011, Spéléo

Publié le 3 février 2012, mise à jour le 3 mai 2012


Compte rendu de la sortie A.P.H.P.L. du 28 décembre 2011

Membres présents : Vincent Trincal, Guillaume Bessière, Joachim Jeanot, Louis Baret

Rendez-vous était donné en ce mercredi matin à 9 heures au gite des Combes. Les effectifs avaient sérieusement fondu mais l’équipe était présente à l’heure, Guillaume, Vincent et Joachim étaient même en avance. Notre guide Michel Wiennin nous a proposé un parcours que nous n’allions pas regretter.

Le matin : visite de la partie de la grotte de Malaval située entre le nouvel accès et la grille. Notre guide nous a abreuvé d’une myriade de termes techniques qui ont mis à nu la formation chimique, géologique, sédimentologique et minéralogique de la grotte, ont fait le bonheur des thésards du groupe et des autres. Il a été question entre autres de boîtes à outils, de stratifications non homogènes et de cristallisations circulaires.

La pause déjeuner fut l’occasion pour nous de découvrir un étrange mais non moins délicieux breuvage transalpin autour d’un repas fort en bonne charcuterie ; mais sans rôti faute d’avoir rattrapé la horde de sangliers qui avait décidé d’investir les alentours de la cavité durant la matinée.

La première partie de l‘après-midi, nous sommes montés au sommet du Puech des Bondons où nous avons rencontré quelques spécimens d’ammonites typiques des marnes locales. Puis nous avons eu droit à un topo complet sur l’évolution morphologique du terrain : le creusement des gorges du Tarn, la capture du Bramousset par le bassin du Lot, la troncature du réseau de Malaval par les ravins plus récents, l’explication de la présence très proche du socle granitique par le rejet d’une faille…

La seconde partie nous a emmenés dans le paradis minéral qui fait la réputation de la grotte Malaval. Au contact des marnes radioactives du causse des Bondons se trouve un véritable chef d’œuvre de la nature. Des excentriques, par centaines, assez mal rangées certes mais d’une beauté à peine croyable. Notre progression dans cet éden fut ralentie (mais nous ne pouvions pas lui en vouloir !) par le photographe du groupe qui mitraillait à tout va, n’en croyant pas ses yeux et refusant d’entendre que « plus loin c’est vraiment plus beau ». Et pourtant, le spectacle va crescendo jusqu’au final : la salle des super blanches. Quelle ne fut pas notre surprise quand nous apprîmes qu’il y avait là et en d’autres endroits de la cavité des bioturbations fossiles cachées entre les cristaux d’aragonite.

C’est les yeux plein d’images éblouissantes que nous quittâmes à la nuit tombante notre guide, nous donnant rendez-vous pour l’assemblée générale de l’association le lendemain.

Louis Baret


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