Sortie17, octobre09, Jonte et Rosier

Publié le 30 janvier 2010, mise à jour le 6 février 2013


Compte rendu de la sortie terrain du 31.10.2009

Membres présents : Mathieu Emilien, Joachim Jeanneau, Guillaume Bessière, Vincent Trincal, Jean-David Moreau

9 h :

Nettoyage et identification d’une partie du matériel récolté dans l’année. Guillaume et Vincent ce sont attaqués au minutieux travail de dégagement de troncs d’arbres pyritisés des marnes du toarcien supérieur d’Ispagnac. Les pièces sont relativement bien conservées, il ne restera plus qu’à les recoller à l’occasion d’une prochaine séance de nettoyage. Joachim c’est aussi intéressé au matériel d’Ispagnac, composé de nombreuses ammonites déformées difficilement identifiables. Néanmoins, Grammoceras reste le genre dominant. Mathieu s’est occupé du matériel Toarcien inférieur de Barjac, qui reste de loin le plus riche du point de vue de sa grande diversité et de sa bonne conservation. Pour ma part, j’ai traité les ammonites du domérien de Novis : le genre Arieticeras ou encore les espèces Amaltheus margaritatus ou bien Amaltheus gibbossus sont clairement représentées.

13h :

Nous arrivons au Rozier (Limite Lozère /Aveyron), où nous mangerons un bout avant de rejoindre les marnes du domérien qui se situent à droite au dessus de la route, à la sortie du village direction Millau. Il y a assez peu de restes fossiles en surface, mais de très belles Amaltheus à carène crènelée bien caractéristiques seront tout de même trouvées au fond des ravines. Quelques très petites rhynchonelles ont pu être observées. Les ravines laissent apparaître certains niveaux marneux qui livrent une quantité importante de petits nodules centimétriques, agglutinés : il s’agit de petites septarias.

16h :

Arrivée dans les Gorges de la Jonte où nous avons pu observer des empreintes de dinosaures du Bajocien /Bathonien. Il s’agit pour le moment du seul gîte à empreintes de Lozère de cette époque. Deux niveaux à empreintes sont identifiables. Le niveau inférieur comporte des fentes de dessiccation et deux pistes de pas tridactyles respectivement composées de neuf et six empreintes. Le niveau supérieur est quand à lui composé de centaines de concavités ovoïdes dont certains auteurs relèvent une cyclicité : il pourrait s’agir de pistes de dinosaures sauropodes. La richesse de ce site se trouve dans son âge mais aussi dans le fait de peut être associer des empreintes de théropodes et de sauropodes.

Conclusion : Journée bien chargée mais avec le soleil. Il reste encore du matériel de surface à nettoyer pour les rassemblements à venir.

Jean-David Moreau

PHOTOS


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